La famille Desrosiers - Boucherie Léon Desrosiers
De la qualité jusqu’à la moelle!
Pour notre seconde «Histoire de familles», remontons le temps jusqu’en 1928 afin d’assister à la fondation de la «bientôt centenaire» Boucherie Léon Desrosiers : l’un des commerçants bien connus du centre-ville de Joliette. L’établissement est alors séparé en deux sections : l’abattoir, situé sur la rue Richard, et le kiosque de vente, prenant place au vieux marché de l’Esplanade.
C’est ensuite vers les années 1950, que Gaston et Roger se sont joints à leur frère Léon dans l’entreprise devenue familiale. Lors de la démolition du vieux marché, les frères ont choisi des chemins séparés pour la suite des choses : Roger et Léon ont opté pour avoir pignon sur la rue Saint-Charles-Borromée, tandis que Gaston est parti de son côté vers la rue Richard. L’abattage, quant à lui, est toujours resté sur la rue Richard, en formule familiale.
De pères en fils
Vers début des années 2000, François et Pierre ont pris la relève et, parmi leurs premières actions de propriétaires, ils ont pris la décision de doubler la superficie et de rénover le bâtiment abritant la boucherie. Vers 2015, Pierre a décidé de prendre sa retraite. C’est alors que le fils de François, Jordan, a décidé d’embarquer dans l’aventure avec son père.
Premier déménagement en 65 ans
Après de nombreuses années sur la rue Saint-Charles-Borromée, l’entreprise est récemment déménagée au 600, rue Notre-Dame, afin d’offrir à sa clientèle, mais également à son équipe, un vent de fraîcheur.
L’entreprise s’actualise, s’arrime au marché et se met au goût du jour, avec un tout nouveau local qui permet :
- Plus de présentoirs pour mieux mettre en valeur les produits;
- Un plus grand espace pour les congélateurs;
- D’avoir tout sur le même plancher (préparation, vente, administration);
- Des postes de travail plus fonctionnels et ergonomiques.
Afin d’assurer un environnement harmonieux et adapté aux besoins de l’entreprise, François a jumelé ses connaissances aux compétences d’Émilie Parent, de l’entreprise Muse Design. Le résultat est tout simplement épatant : dès qu’on y entre, on sent une ambiance à la fois accueillante, épurée et professionnelle.
Dans le futur
Les projets de François et Jordan sont nombreux! Parmi ceux-ci, il est question de diversifier encore plus la gamme de produits offerts, notamment les plats cuisinés. Mais une chose est certaine : pas question de lésiner sur la qualité, car c’est cette excellence qui fait la réputation de l’entreprise depuis son ouverture!
Une entreprise familiale
À l’origine, on raconte que Salomée, la femme de Léon, préparait les charcuteries de base, contribuant ainsi au succès de l’entreprise. Aujourd’hui encore, l’épouse et la cousine de François, ainsi que la conjointe de Jordan, mettent la main à la pâte dans les cuisines pour préparer nos mets préférés.
À travers les années, l’équipe, qui ne comptait que 2 personnes à l’origine, est maintenant composée de 10 individus au total. Plusieurs employés se sont greffés à la famille Desrosiers au fil du temps. Parmi ceux-ci, nommons Stéphane, qui est « comme un membre de la famille », cumulant une implication de plus de 25 ans au sein de l’entreprise. Mentionnons également Francis et Vicky, qui ont joint les rangs du clan Desrosiers depuis plusieurs années. Le petit dernier arrivé, un boucher nommé Charles, « est là pour y rester! », affirme François avec humour et conviction.
Anecdotes
Le fameux logo
Le « petit bonhomme » que l’on retrouve sur le logo vient d’une image qui appartenait au fondateur (Léon). À travers les années, il a été délaissé pour la conventionnelle tête de bœuf, mais a finalement été ramené, au début des années 2000, pour rendre hommage au fondateur. Cette image est une fierté pour l’équipe. « C’est un beau clin d’œil à Léon et à nos origines », mentionne François.
Jamais trop jeunes pour apprendre!
Le « petit bonhomme » que l’on retrouve sur le logo vient d’une image qui appartenait au fondateur (Léon). Quand François et Pierre étaient petits, leur grand-père Léon les amenait faire « la tournée des champs » et les intégrait dans le choix des spécimens, mais également dans la négociation avec les éleveurs.
Les nouveautés
- Cellier de viandes vieillies (bœuf, porc et charcuteries);
- Image actualisée;
- Style épuré et aéré;
- Une présentation améliorée;
- Plus d’espace pour tous.